En juillet 1769, Guillaume Robustelly reçoit 1200 florins à compte de son nouvel orgue, et encore 769 en mai suivant ainsi que plusieurs bouteilles de vin de Bourgogne. Le contrat de construction de cet orgue n’a toutefois pas pu être retrouvé. En 1963, Joseph Tramaseur, organiste liégeois, et le facteur d’orgues Van de Loo, de Louvain, suppriment certains jeux et placent la tuyauterie du Positif de socle dans une boîte expressive sommairement construite. Le 30 novembre 1994, Guido Schumacher met en sécurité une partie de la tuyauterie pour la préserver de dégâts éventuels. En 2010, l’instrument est entièrement restauré dans son état d’origine par Dominique Thomas. À cette occasion, les jeux de Nazard, Tierce et Cymbale du Grand-Orgue sont reconstitués, ainsi que la Doublette 2 du Positif de socle. L’orgue est inauguré les 2, 3 et 4 septembre 2010 par François Ménissier, Serge Schoonbroodt, Anne Froidebise et Patrick Wilwerth, auteur de projet. (sources : Orgues de Wallonie, vol. 5 ; Collectif, L’orgue baroque Robustelly de la chapelle Saint-Roch-en-Volière à Liège (1769), s.l.n.d [2010])

---

Les Jeux

I Positif de socle (do1, ré1-ré5)
Bourdon 8 (1769)
Flûte 4 (1769)
Doublette 2 (2010)
Cromorne 8 d (do3) (1769)
Voix humaine 8 b+d (1769)

II Grand-Orgue (do1, ré1-ré5)
Bourdon 8 (1769)
Prestant 4 (1769)
Flûte 4 (1769)
Nazard 2 2/3 (2010)
Doublette 2 (1769)
Tierce 1 3/5 (2010)
Fourniture IV (1769)
Cymbale III (2010)
Cornet V d (do#3) (1769, 2010)
Trompette 8 b+d (1769)

Pédalier à la française en tirasse (do1, ré1-ré2)

Accessoires
Rossignol
Tremblant doux
Tremblant fort

Traction des notes > mécanique suspendue
Traction des jeux > mécanique
Diapason > 415 Hz
Tempérament > Sauveur (2010)
Soufflet > 2 soufflets cunéiformes